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Belgique - Une balade en Flandres - Février 2019

Etape 69 - Gand - Nuit magique au clair de la lune

Mardi 5 février 2019. Vue merveilleuse du quai aux Herbes*** et ses maisons flamandes alignées le long de la Lys. Et derrière, l'horloge de la tour illuminée. Un paysage urbain tout droit sorti d'un de conte de fées.

Je profite donc de cette série de photos prises le long du quai pour poursuivre mon histoire tumultueuse de la ville de Gand.

Faisons donc un petit bond de 100 ans. Passons le XVIIe siècle pas vraiment folichon pour atterrir au XVIIIe siècle. Durant ce laps de temps, Gand fut occupée à trois reprises par les troupes françaises, mais pour de courtes périodes (entretenir une armée composée essentiellement de mercenaires coûtait son pesan d'or avant l'institution de la conscription bonapartiste !).

Ces occupations successives finirent par forger le caractère des Gantois et leur aversion des Français, de Louis XIV à Napoléon Bonaparte.

En 1713, la Flandre passa aux mains de la maison des Hasbourg. Un juste retour des choses en quelque sorte depuis le règne de Charles Quint, lui-même originaire de la même crêmerie royale.

Hélas, la permanence de la fermeture de l'Escault maintint l'asphyxie sur le développement économique de la ville, et ce, malgré la bienveillante paenthèse autrichienne.

Puis arriva un coup de tonnerre sur l'Europe entière : la Révolution française qui n'épargna guère la Flandre et la Wallonie. En 1792, après la victoire des armées révolutionnaires à Jemappes, Gand est annexée à la République française comme le reste de la Belgique.

Liévin Bauwens, ingénieur et espion mandaté par Napoléon, importa clandestinement d'Angleterre une machine à filer à vapeur... qui va très vite révolutionner l'industrie textile, et faire très rapidement la fortune des industriels du Nord de la France et de la Belgique.

Pour la petite histoire, du 20 mars au 22 juin 1815, durant les Cent jours napoléoniens, Gand servit de refuge provisoire au roi Louis XVIII et au parti de la Restauration ayant fui précipitamment Paris et le pouvoir monarchique remis en place avec l'aide des Anglais. Cet épidode royal est raconté par Châteaubriand dans ses Mémoires d'Outre-tombe.

 

 

 

 

 

 

 

 

 
 
 

 
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